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Mondes en guerre – Tome IV

Guerre sans frontières

Explorer la diversité des pratiques guerrières sur tous les continents depuis la préhistoire jusqu’à nos jours, telle est l’ambition des Mondes en guerre. Dès l’Antiquité, objet du premier volume, la formation d’empires alimenta un vaste processus de confrontations et d’échanges militaires, avant que l’ère des Grandes Découvertes, au départ du second volume, ne déclenche l’intégration de tous les continents dans un espace martial unifié. La séquence des guerres mondiales et impériales, de 1870 à 1945, que traite le troisième tome, vit ensuite la sujétion du globe aux grandes puissances militaires.

Ce quatrième tome marque le terme de cette histoire des Mondes en guerre : à partir de 1945, l’arme nucléaire change la donne et les défis de sécurité se mondialisent. Cette période est qualifiée parfois de « longue paix », ce qui ne signifie pourtant pas, loin s’en faut, l’absence de conflits importants et meurtriers : de la guerre froide et des guerres de décolonisation aux interventions de maintien de la paix sous l’égide de l’ONU, en passant par la lutte contre le terrorisme et l’émergence de nouveaux champs d’action (spatial ou cyber), le monde au quotidien semble même avoir basculé dans un temps de ni guerre ni paix caractérisé par la fréquence des opérations militaires. Après des premiers chapitres posant la trame événementielle, les auteurs livrent des réflexions aussi bien culturelles, politiques, juridiques, stratégiques que techniques et donnent à lire toutes les nuances et contradictions de ce quatrième âge de la guerre.

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Jaurès actuel - Les socialistes et la guerre

Jaurès actuel – Les socialistes et la guerre

Fondation Jean-Jaurès, 2014

Que reste-t-il de Jaurès en matière militaire ? Si son modèle d’armée est caduc, sa pensée n’est pas une référence obsolète. Revenir aujourd’hui à Jaurès, c’est accepter de confronter nos raisonnements contemporains à la cohérence d’une pensée restée sans équivalent à gauche, réaffirmer des fondamentaux et poser des repères utiles à l’action politique.

Quatre principes de Jaurès conservent aujourd’hui leur pertinence et tout leur intérêt :

  • l’interdiction des guerres d’agression,
  • la continuité de l’idée de patrie,
  • la nécessaire unité de l’organisation de la paix et de l’organisation de la défense,
  • l’importance du lien entre l’armée et la nation.

Si l’idée centrale de l’œuvre de Jaurès – « toute guerre est criminelle si elle n’est pas défensive » – fut consacrée par la Charte de San Francisco, les conflits récents font office de douloureux rappels à l’ordre quant à ses idées : il manque aujourd’hui à la politique européenne de défense la force morale, « l’audace et la fermeté des constructions logiques » nécessaires à l’affermissement d’un tel projet politique.


La défense de la France après la guerre froide

La défense de la France après la guerre froide

PUF, 2009

Depuis la fin de la guerre froide, la défense française a connu une transformation de très grande ampleur : ses principes ont été bouleversés ; l’outil militaire a été entièrement révisé, les missions des armées ont changé.
Ainsi la préoccupation sécuritaire l’emporte désormais sur l’obsession de l’équilibre stratégique dominante au temps de la guerre froide. La dissuasion nucléaire ne constitue plus l’alpha et l’oméga de notre politique de défense. La logique de l’interdépendance de nos moyens militaires avec ceux de nos alliés a supplanté le principe d’indépendance nationale. Les actions de projection extérieure ont la priorité sur les actions de protection du territoire. Le système de conscription a cédé la place à une armée de métier. Les effectifs et les capacités militaires ont été, en vingt ans, réduits de moitié.

L’ambition de cet ouvrage est de décrire ces évolutions et d’en analyser les problématiques. Il traite de la défense française sous tous ses aspects, des changements de la doctrine à la réorganisation des armées. Il met en évidence les priorités et les enjeux du nouveau modèle issu du Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale de 2008, sans en dissimuler les faiblesses ou les impasses.

Au terme d’un long processus de réforme, engagé sur une crise des fondements traditionnels de notre politique militaire au lendemain de la chute du mur de Berlin, la défense française peine toujours aujourd’hui à se définir clairement un avenir, partagée qu’elle est entre affirmation nationale, ambitions européennes et intégration atlantique.


Table rase
Y a-t-il encore des idées de gauche ?

Table rase

Y a-t-il encore des idées de gauche ?

Flammarion, 2008

La gauche d’antan n’avait pas le pouvoir, ou si rarement, mais elle avait des idées. Aujourd’hui, elle n’a plus le pouvoir et ne régit plus le débat d’idées. La gauche française et le Parti socialiste manquent moins d’une stratégie électorale ou de leaders que d’une vision du monde cohérente. Après avoir déserté le terrain des combats idéologiques, la gauche est en pilotage automatique ou s’en remet à des dogmes dépassés. Sur la place de l’individu, la nation, l’égalité, la mondialisation ou le rôle de l’État, elle ne sait plus vraiment que penser. Partant de ce constat, voici un essai ambitieux. Faire table rase et reconstruire la gauche, propose Louis Gautier. Sur quels fondements s’appuyer pour, à nouveau, penser le monde et demain revenir au pouvoir ? Qu’est-ce qu’être de gauche, aujourd’hui ? Puisant dans sa propre expérience politique autant que dans la philosophie et l’histoire, Louis Gautier mène une réflexion passionnante, à la recherche des idées de gauche du XXIe siècle.


Face a la guerre

Face a la guerre

Table ronde, 2004

L’idéologie humanitaire n’a pas domestiqué l’histoire.
Le monde d’aujourd’hui se révèle dangereux. Loin de disparaître, la guerre se transforme. Et rien, désormais, ne préserve plus l’Europe… Cet essai sans précédent interroge le sort de la guerre et des guerres au XXIe siècle. Traité éthique et politique, il constitue d’abord un cri d’alarme. Car la réalité des dangers n’a d’égale que l’ignorance et l’imprévoyance dans lesquelles nous nous complaisons. Car notre culture du renoncement et des faux-fuyants, qui croit conjurer le présent en diabolisant le passé, nous condamne au pire.

Car nous sommes à la fois exposés à la menace, impliqués dans les conflits, et trop faibles militairement. Aucune puissance du Vieux Continent ne peut plus assumer seule sa sécurité extérieure. L’Union européenne doit se reconnaître comme un acteur stratégique à part entière. Le temps presse.
Passant au crible les guerres contemporaines, tirant les leçons de sa propre expérience de nombreuses crises internationales, du Golfe à l’Afghanistan, Louis Gautier lance ici le plus crucial des débats.
Et qui nous concerne tous. A l’heure du terrorisme planétaire et des grandes refontes idéologiques, voici un plaidoyer vibrant, où le style sert la pensée, en faveur de l’histoire, du réel, et de la liberté.


Mitterrand et son armée 1990-1995

Mitterrand et son armée 1990-1995

Grasset, 1999

Dans le contexte de l’après-guerre froide, la France peut-elle prétendre demeurer une puissance indépendante ? Depuis la chute du mur de Berlin, une inquiétude mal dissimulée ronge insidieusement la conscience nationale : l’autorité et l’influence de la France dans le monde seraient en déclin. Un aggiornamento de notre politique étrangère et de sécurité paraît inéluctable.

La volonté de préserver un consensus national sur la défense et la cohabitation réfrènent un changement nécessaire. Pourtant, la période 1990-1995 est une période charnière et déterminante pour les armées françaises dont les missions sont redéfinies.

Louis Gautier décrit et évalue tant la réflexion et les décisions de François Mitterand sur le plan militaire : faut-il conserver l’arme nucléaire ? faut-il arrêter les essais ? faut-il abandonner le service militaire ? faut-il engager des soldats dans les opérations de maintien de la paix ? que ses réactions face aux principaux événements internationaux : la réunification de l’Allemagne, la fin du communisme, la guerre du Golfe, la guerre civile en ex-Yougoslavie.


La nouvelle politique économique : L'Etat face à la mondialisation

La nouvelle politique économique – L’État face à la mondialisation

PUF, 1997

Quel rôle l’Etat français et ses politiques économiques peuvent-ils encore jouer dans l’économie mondiale qui émerge ? Le modèle français a-t-il encore du sens, le service public un avenir ? Ces questions d’actualité se posent particulièrement à tous ceux qui envisagent d’entrer dans la fonction publique et se préparent aux concours administratifs (ENA, Banque de France, Assemblées parlementaires, etc.), ainsi qu’aux étudiants des IEP et des IRA. Ils trouveront dans cet ouvrage : – un rappel historique du rôle économique de l’Etat depuis la seconde Guerre Mondiale – une analyse détaillée des politiques économiques qu’il mène actuellement – une réflexion approfondie sur les défis que doit affronter aujourd’hui l’Etat – de nombreuses dissertations sur des sujets susceptibles de tomber aux concours administratifs – les connaissances de politique économique indispensables à la compréhension des politiques économiques – l’actualisation nécessaire à la réflexion sur la politique économique contemporaine de la France – les principaux enjeux qui permettent de penser la relation entre l’Etat et la nouvelle économie mondiale. Croisant l’expérience de l’enseignement et la variété des points de vue les mieux informés – universitaires, observateurs, commentateurs ou conseillers -, les auteurs ont choisi d’offrir un panorama clair et complet des politiques économiques, qui s’inscrit comme le complément nécessaire des manuels de politique économique.

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