
Le commerce, pas plus que le droit toujours en retard d’une guerre, n’a jamais empêché les conflits. Montesquieu avait donc tort. Hier comme aujourd’hui, malgré l’interdépendance très poussée des économies, le “doux commerce” ne pacifie pas inéluctablement les rapports entre les Nations. La multiplication des confrontations armées au cours des dix dernières années suffit à le prouver.